PF1303

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Lot 94
  • 94

Vilmorin, Louise de

Estimate
12,000 - 18,000 EUR
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Description

  • Vilmorin, Louise de
  • Ensemble de lettres, cartes postales autographes signées et dessins originaux, à Minka et Karl-Hans Strauss. Avril 1949 - 27 mars 1969.
17 pages in-8 ou in-4, 5 cartes postales, une carte de visite in-16 ; avec 13 enveloppes, et 10 feuillets illustrés, au stylo, au feutre ou à la gouache (de 72 x 150 à 210 à 270 mm).

joint : un manuscrit musical autographe signé et dédicacé par Pierre Petit à Minka Strauss, 24 avril 1959, "Si tu voulais...", sur des paroles de Louise de Vilmorin extraites de "Migraine". 5 pages in-folio sous chemise demi-toile à lacet.

Catalogue Note

Elle leur écrit de Londres "où je me trouve retenue par deux mains en prières et par deux yeux dont les flammes sont des prières" (lettre du 29 avril 1949). De Selestat dans le Bas-Rhin, elle évoque le tourbillon parisien et la saison des défilés de mode auxquelles elles se rendent parfois ensemble : "C’est Balenciaga qui a eu tout le succès puis Molyneux, puis Dior en troisième. Les Américains ont été déçus par lui. Lanvin par contre a gagné beaucoup de commandes" (12 août 1959).
Elle donne ou demande des nouvelles de leurs amis communs, raconte avec verve, un malentendu avec Paul-Louis Weiller à propos d’un logement en location, "j’en suis encore sur le cul" (28 novembre 1956). De sa solitude alsacienne, elle demande à son amie Minka de l’aider à rédiger en allemand une réponse à sa modiste de Budapest qui lui a envoyé des dessous d’assiettes "vraiment hideux mais si touchants" (24 février 1961). Elle leur adresse à plusieurs reprises ses vœux de bonheur à l’occasion de la nouvelle année, ceux de 1965, 1966 et 1968 sont rédigés dans un dessin de trèfle à quatre feuilles. Le dernier billet, daté du 27 mars 1969, est cosigné par André Malraux. Les cartes postales sont envoyées de Florence, de Moscou, d’Alsace, de Corse ou de New-York.

Les dessins sont des compositions géométriques, abstraites ou figuratives, dont deux à la gouache. Plusieurs d’entre eux sont légendés, évoquant des soirées passés en compagnie de ses amis Strauss.