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Boudin, Eugène
Estimate
3,000 - 4,000 EUR
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Description
- Boudin, Eugène
- Lettre autographe signée à son frère Louis. Paris 9 avril 1869.
3 pages in-8 (210 x 265 mm), aux recto et verso du faire-part imprimé du mariage de Zoé Courbet, la soeur du peintre, avec Eugène Reverdy, le 17 août 1868.
Mouillure ne gênant pas la lecture, avec une coloration rouge marginale.
Mouillure ne gênant pas la lecture, avec une coloration rouge marginale.
Condition
Mouillure ne gênant pas la lecture, avec une coloration rouge marginale.
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
NOTWITHSTANDING THIS REPORT OR ANY DISCUSSIONS CONCERNING A LOT, ALL LOTS ARE OFFERED AND SOLD AS IS" IN ACCORDANCE WITH THE CONDITIONS OF BUSINESS PRINTED IN THE SALE CATALOGUE."
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Catalogue Note
Dans cette lettre au ton chaleureux, Boudin raconte son déménagement du Havre à Paris, rue Saint-Lazare, où ils ont de l'air, de l'espace et de la lumière : "Nous nous trouvons au mieux pour travailler & pour... respirer". Il s'enquière sa santé de leur mère et de celle de son frère.
Boudin l'informe alors sur le Salon de 1869 : "Nous avons ici Monet qui est venu pour son Salon. Il s'était promis de retoucher un tableau dans le local même, ce qui s'accorde quelquefois, mais le jury le lui a refusé. Il en a un autre d'admis". Après avoir évoqué le mariage d'un ami avec une veuve fortunée, il revient à sa nouvelle installation : "Je travaille durant le jour comme un homme qui a besoin de faire face à de lourdes charges et de regagner s'il se peut le temps perdu. Le soir je suis fatigué comme tu peux l'être de ton labeur et n'avoir pas le goût d'écrire (...) Mais la passion du tableau est vivace et inaltérable".
Au Salon de 1869, Boudin exposa les Baigneurs sur la plage de Trouville et Monet, qui avait présenté Bateaux en mer ainsi que La Pie, vit effectivement ce tableau refusé par le jury. Les deux peintres s'étaient rencontrés au Havre en 1852, et c'est sous l'influence de son aîné que le jeune Monet avait commencé à peindre en plein air et participé à son premier Salon en 1865.
Boudin l'informe alors sur le Salon de 1869 : "Nous avons ici Monet qui est venu pour son Salon. Il s'était promis de retoucher un tableau dans le local même, ce qui s'accorde quelquefois, mais le jury le lui a refusé. Il en a un autre d'admis". Après avoir évoqué le mariage d'un ami avec une veuve fortunée, il revient à sa nouvelle installation : "Je travaille durant le jour comme un homme qui a besoin de faire face à de lourdes charges et de regagner s'il se peut le temps perdu. Le soir je suis fatigué comme tu peux l'être de ton labeur et n'avoir pas le goût d'écrire (...) Mais la passion du tableau est vivace et inaltérable".
Au Salon de 1869, Boudin exposa les Baigneurs sur la plage de Trouville et Monet, qui avait présenté Bateaux en mer ainsi que La Pie, vit effectivement ce tableau refusé par le jury. Les deux peintres s'étaient rencontrés au Havre en 1852, et c'est sous l'influence de son aîné que le jeune Monet avait commencé à peindre en plein air et participé à son premier Salon en 1865.