Saint Matthieu et l'Ange, Flandres, probablement Cambrai, fin du XVIe siècle

Saint Matthieu, le regard tourné vers l'Ange, écrit l'Evangile sous sa dictée ; l'Ange, soutenant de la main droite les notes de Saint Matthieu, désigne le texte qu'il compose de la main gauche (manquante)

M. Blanc, Retables. La collection du musée des Arts Décoratifs, Paris, 1997, pp. 148-150.

L'élégance des silhouettes, l'attention particulière portée aux détails de la barbe et de la chevelure du Saint, le traitement soigné des ailes de l'Ange, où chaque plume se dessine individuellement, les yeux simplement suggérés par le renflement des paupières, forment un parfait résumé de la Renaissance tardive flamande. Les canons employés se rapprochent notamment des quelques sculptures connues de l'ancienne cathédrale de Cambrai tels que le Saint Jean-Baptiste ou le Saint Pierre assis, fragments d'un groupe figurant le Lavement des pieds, tous deux conservés à Paris, au musée des Arts Décoratifs (inv. no 10742 et no 10743).