Pendule à cercles tournants en bronze doré et marbre blanc de style Louis XVI, d'après un modèle de François Vion, fin du XIXe siècle

les cercles tournants inscrits dans un globe patiné sommé d'un putto et soutenu par les trois Grâces, reposant sur une base évidée terminée par des pieds fuselés

Enamelled rings in good condition but rather dirty. Movement appears to be complete but is very dirty and not running, it will require complete service and overhaul. Case in generally good condition but very dirty.
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La pendule a été réalisée d’après un modèle du XVIIIe siècle dont on connaît plusieurs variantes, créé par François Vion autour de 1765 et décrit alors comme ‘le temps qui passe entre l’amour et les grâces’  (la pendule et le dessin préparatoire conservé à la bibliothèque Doucet sont reproduits dans H.Ottomeyer, P.Pröschel et al., Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, Vol. 1, p.179). Un modèle d’époque au globe turquoise et à la plinthe de marbre gris est conservé au Musée Jacquemart-André. Un autre, identique au nôtre, est illustré dans Tardy, La Pendule Française, Paris, 1981, vol. II, p.291. Vion aurait tiré son inspiration d’une pendule aux trois Grâces en marbre blanc de Falconet conservée au Louvre (ancienne collection Camondo, illustrée dans Tardy, op.cit. p.291) et qui, témoignage de l’engouement pour le thème des trois Grâces à la fin du XIXe siècle, suscita des offres allant jusqu’à 3 millions lorsqu’elle fut exposée au Petit Palais en 1900.        

Parmi les modèles réalisés au XIXe siècle, citons un exemplaire en bronze doré conservé au Fitzwilliam Museum (H.Ottomeyer et al, op.cit., ill. 6.3.11 p.425), et deux exemplaires en bronze patiné et doré vendus chez Christie’s à Londres, le 27 septembre 2007, lot 43 (signé Dasson, 18,500 £) et chez Sotheby’s à Amsterdam, le 20 mai 2008, lot 521 (30 250 €).