Cornelis van Spaendonck

Probablement Salon de 1810, Paris, n°815

Probablement, M. Van Boven and S.Segal, Gerard en Cornelis van Spaendonck. Twee Brabantse bloemenschilders in Parijs, 1988, p.205, cat, n°218.

Under naked eye : the paitning has been relined and cleaned ; the date after the signature was erased and replaced by a date (1810) under the signature. Under UV light : the date under the signature is visible. A few minor retuchings are visible along the frame. An old green varnish is visible by places along the edges. A few craks scattered over the surface have been filled in. Good overall condition
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Né à Tilbourg en 1756, Cornelis van Spaendock rejoignit son frère à Paris en 1773. Gérard van Spaendonck lui enseigna la peinture de fleurs dont il avait fait sa spécialité et lui fournit ses premières commandes, parmi lesquelles celles de la manufacture de porcelaine de Sèvres pour laquelle les deux peintres livrèrent des projets. De 1785 à  1800, Cornelis fut le directeur artistique de la manufacture puis devint leur consultant jusqu'en 1808. En 1789, il fut admis à l'Académie des Beaux-Arts et il exposa régulièrement des oeuvres au Salon jusqu'en 1833. L'art de Cornelis van Spaendock resta imperméable aux troubles politiques de son temps, et ses compositions florales remportèrent toujours un vif succès. Il fut de nombreuses fois loué dans les revues des Salons auxquels il participa, en particulier pour la richesse, l'éclat et le réalisme de ses fleurs. Il avait pour habitude de signer Corneille, version francisée de son prénom.
Un élégant ruban de couleur parme flotte autour d'un bouquet composé de lilas, roses, fuchsias, tulipes, marguerites et jacinthes, délicatement posé sur un entablement de marbre. Dans l'ombre on devine le nid d'un oiseau au pied d'un vase aux ornements néo-classiques. A l'opposé, un chardonneret pointe son bec vers le bouquet. Des tons pastels harmonieux, ainsi que les gouttelettes de rosée s'agrippant aux pétales, évoquent la fraîcheur d'un bouquet qui vient d'être cueilli. En 1810, Cornelis van Spaendonck exposa trois natures mortes au Salon ; notre tableau pourrait être le n°815, Des fleurs sur un tableau où on voit un nid d'oiseau.