Bureau en marqueterie de poirier noirci, ébène, laiton, et monture de bronze doré d’époque Régence, vers 1715-1725, attribué à Bernard Ier van Risen Burgh (vers 1660-1738)

le plateau centré d’un cartouche ajouré, la ceinture ouvrant à cinq tiroirs, reposant sur des pieds cambrés ornés de chutes de fleurs ; (le dos non plaqué)

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

- J.D. Augarde, J.N. Ronfort, "Le Maître du Bureau de l’Electeur", L’Estampille, janvier 1991

-  J.N. Ronfort et al., André-Charles Boulle, un nouveau Style pour l’Europe, catalogue de l’exposition, Editions Somogy, 2009

Illustration is accurate. Structure is sound and sturdy. As visible on the image, there are several cracks on the top: patch losses to the ebonised veneer on the back left angle. Horizontal cracks appear also on the front and on both sides; small losses to the veneer on the central drawer, as one can see on the photograph. Liftings in places which may need attention. Two chips on the front legs. Very few losses to the brass marquetry. Mounts slightly rubbed and tarnished. As said in the catalogue, the backside is not veneered. Rare example of BVRB I production, refined and sophisticated work.
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Un bureau comparable au nôtre - mais marqueté d’écaille et de laiton – fut vendu chez Sotheby’s New York, ancienne collection de Suzanne Saperstein, le 19 avril 2012, lot 128, fig. 1 (350 500 Dollars). Ces deux bureaux sont tous deux aisément attribuables à Bernard I^er van Risen Burgh (c.1660-1738), père du célèbre ébéniste ayant estampillé BVRB. Le père est aussi connu aussi sous le nom du « Maître du bureau de l’Electeur » pour reprendre le titre d’un article de Jean-Nérée Ronfort et Jean-Dominique Augarde paru dans le magazine L’Estampille en janvier 1991, p. 42-74. La production de ce grand ébéniste encore peu connu présente une véritable cohérence stylistique : forte cambrure des pieds, spécificité de certaines montures de bronze doré et finesse du dessin de la marqueterie laissant visible le fond d’ébène de manière plus importante que chez d’autres ébénistes. Parmi ces meubles,  citons les pièces les plus emblématiques : le bureau de l’Electeur Maximilien II Emmanuel de Bavière conservé au Louvre, deux bureaux plats, l’un au Musée des Arts Décoratifs de Paris et l’autre à la Wallace Collection de Londres (F.59) et une commode livrée en 1719 pour Louis-Charles de Machault (vente Christie’s Paris, le 16 décembre 2008, lot 11). Des informations supplémentaires sur BVRB I^er sont disponibles dans la notice du lot 331 de la vente d'Important Mobilier et Tableaux Anciens Provenant de la Collection d'un Erudit Français du 9 novembre 2012 chez Sotheby's à Paris.