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Henri Matisse
Description
- Henri Matisse
- Tête de femme
signé HM (en bas à droite)
- encre de Chine sur papier
- 64,6 x 49,6 cm
- 25 3/8 x 19 1/2 in.
Provenance
Succession de l'artiste
William Pall Gallery, New York (acquis auprès du précédent)
Collection Helen et David B. Pall (acquis auprès du précédent)
Collection particulière, Monaco (acquis auprès du précédent en 2005)
Exhibited
Condition
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Catalogue Note
signed 'HM' (lower right), India ink on paper. Executed in Nice in 1952.
"J'ai remarqué que les dessins au pinceau et en noir contiennent en réduit, les mêmes éléments qu'un tableau en couleur, c'est-à-dire la différenciation de la qualité des surfaces dans une unité de lumière. C'est très évident lorsque le dessin est placé dans l'ombre. Le dessin est générateur de lumière".
Henri Matisse à Jean Cassou pour l'exposition de 1949 au Musée national d'art moderne
En 1946, Matisse invente un nouveau style de dessin, radicalement novateur : il se lance ainsi dans la réalisation d'une série de grands dessins sur papier blanc peints au large pinceau et à l'encre de Chine noire, réalisés dans un seul et même geste, dans une technique se rapprochant de celle de la calligraphie chinoise. Dans ces œuvres, un simple trait d'épaisseur variable et quelques lignes suffisent à évoquer un visage. Il en résulte un ensemble de portraits monumentaux d'une extrême simplicité et d'une grande puissance visuelle, générateurs d'une luminosité inédite.
Cette série d'œuvres occupe une place essentielle dans l'œuvre de Matisse, le peintre les considérant comme "la naissance d'une pensée, l'équivalent d'une peinture". Ainsi qu'il le confie, "ces dessins jaillissent d'une seule pièce, constitués d'éléments sans coordination apparente avec le travail d'analyse qui les a précédés, et la multiplicité des sensations exprimées dans chacun d'eux paraît impossible à exécuter tant est grande la rapidité avec laquelle leur réunion s'effectue. Je suis absolument convaincu qu'ils représentent le but de ma curiosité" (Henri Matisse, Matisse, Ecrits et propos sur l'art, Monte Carlo, 1954, p. 175).