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très important crâne de triceratops T. Horridus (Marsh 1889), l'un des plus célèbres dinosaures du monde, fin du Crétacé (67 à 65 millions d'années), nord Dakota, usa
Estimate
220,000 - 280,000 EUR
bidding is closed
Description
- Long. 2,32 m ; Larg. 1,50 m
- 90,48 in (long) ; 58,5 in (width)
c'est une belle découverte que fit le laboratoire de dégagement lorsque ce crâne fut extrait de sa gangue car ses rares caractéristiques n'avaient pas été immédiatement distinguées lors de sa découverte et de sa collecte. Il s'agit du crâne d'un très vieux sujet ainsi que le démontre l'épaisseur de l'ossification et les ondulations visibles en surface de l'os au niveau de l'os frontal. Sa taille reste exceptionnelle avec deux mètres trente-deux de long. Tricératops appartient à l'ordre des Ornithischiens et au sous ordre des marginocephales qui regroupe tous les dinosaures à colerette osseuse ou à calotte crânienne hyper développée. Ce dinosaure appartient à la famille des Cératopsidés à colerette courte. On a décrit seize espèces dont Triceratops Prorsus (Marsh 1890) et Tricératops Horridus (Marsh 1889). Triceratops était un grand dinosaure comme le laisse deviner cet imposant crâne, lequel provient d'un grand et massif sujet. Son nom signifie littéralement "tête à trois cornes". Il en porte en effet, comme visible ici, deux longues sur le front et une plus courte sur le nez. Comme le crâne présenté ici, il possédait aussi une large colerette osseuse derrière le crâne dont la fonction était, très probablement selon les paléontologues, de protéger son cou mais aussi ses épaules. Il pouvait atteindre sept mètres cinquante de long et peser cinq à six tonnes.
Cette espèce de dinosaure a été découverte par John Bell Hatcher en 1886. A la fin du XIXe siècle en Amérique du Nord, l'américain Barnum Brown en collecta plusieurs vestiges. On suppose que ce dinosaure vivait plutôt en groupe, dans des zones de plaines mais aussi de forêts qui bénéficiaient d'un climat clément. Avec sa tête basse, il cueillait des plantes herbacées et pouvait plier les branches avec ses cornes pour attrapper les feuilles qu'il mastiquait avec ses dents jugales. Son bec en os qui est présent sur sa tête, ce qui est rare, était toujours dépourvu de dents. Les paléontologues ont émis plusieurs hypothèses quand à l'usage de ses cornes et de son bouclier crânien, l'une pouvait être la défense contre les grands prédateurs comme le célèbre Tyrannosaurus rex qui a vécu à la même époque et dans les mêmes régions. S'il est aussi le plus reconnaissable de tous les dinosaures, c'est sans doute parce qu'ils sont souvent représentés en train de se livrer à des combats homériques avec justement le Tyrannorausus rex. Malgré la puissance et la férocité du T.rex, il semble que le Triceratops ait pu sortir vainqueur de maints combats. L'étude ostéologique de la tête montre que l'articulation de la tête et du cou est de forme sphérique, elle se situe au point d'équilibre de la tête : le Tricératops pouvait faire face à un adversaire dans toutes les directions, non seulement avec rapidité mais aussi avec précision. La deuxième hypothèse avancée par les paléontologues est que ces cornes et cet imposant bouclier crânien pouvaient aussi servir à l'affirmation du rôle de mâle dominant au sein de la horde et donc à la séduction des femelles. Force est ici alors de constater que ce crâne ne pouvait faire partie du fait de ses exceptionnelles dimensions, que du groupe des puissants mâles dominants. Mesurant deux mètres trente-deux de long du bec jusqu'à l'arrière de la collerette et un mètre cinquante de large, ce crâne est l'un des plus importants jamais trouvés et reste paradoxalement aussi l'un des plus complets pour la taille. La corne du nez et l'os nasal non déformé présente une forme saillante et originale. Il est probable que des combats aient opposé les mâles qui s'affrontaient alors à coups de cornes. La collerette pouvait aussi servir à la régulation thermique. Vascularisée, elle était capable d'emmagasiner ou de libérer de l'énergie selon l'exposiion. La crâne montre, intactes, les trois célèbres cornes, les frontales mesurant plus d'un mètre chacune, celle du nez faisant trente centimètres. La grande collerette cervicale est constituée d'une lame osseuse pleine, ici en bon état et correspondant au plan qu'il est loisible de consulter à l'issue de cette notice. Le fait que cette collerette ne soit pas trouée indique que son rôle principal était de défendre plutôt que d'assurer l'ancrage des muscles maxillaires. Face à ce crâne massif remplissant totalement l'espace et que l'animal arrivait à soutenir grâce aux trois premières vertèbres cervicales qui étaient fusionnées, formant ainsi une structure osseuse monobloc très portante, on comprend mieux que la structure crânienne massive du Triceratops ait pu se fossiliser plus aisément que celle d'autres crânes, moins robuste et atteindre donc une telle perfection dans la qualité de la fossilisation. Les crânes de grands dinosaures restent rares, sont l'élément principal du squelette et restent donc absolument capitaux. Parmi tous les dinosaures, nous ne pouvons trouver de crânes plus importants que celui du Tricératops. Le crâne et sa mâchoire inférieure ont été soclés professionnellement sur une base de chêne mouluré et panneauté blond clair.
It was a pleasant surprise for the excavation technicians after they extracted this skull from the surrounding gangue, for its rare characteristics were not immediately recognizable upon its discovery. The skull, originally from a very old Triceratops, shows a thickness and some undulations on the surface of the frontal part of the skull. Its size is exceptional: 2.32 meters in length.
The Triceratops comes from the Ornithischian order, more specifically the marginocephale group, which includes all dinosaurs with bony ruffled collars or a developed cranial skullcap. This triceratops comes from the family of Ceratopsides, which have short bony collars.
The triceratops was a large dinosaur, noticeable from its imposing head which stemmed from this massive animal. Its name literally means "head of three horns." As we can see here, it had two long horns stemming from its forehead and one short one stemming from its nose. It also had a large bony collar behind its skull which likely, according to paleontologists, protected both his neck and shoulders. The fact that it had four legs probably make it look like a giant rhinocerous. It could grow up to 7.5 meters long and weigh up to 5 or 6 tons.
This species of dinosaur was discovered by John Bell Hatcher in 1886. At the end of the 19th century in North America, the American Barnum Brown collected several archaeological remains. We hypothesize that this type of dinosaur probably lived in groups on the plains, but also in the forests in order to benefit from the mild climate. With its low head, it picked herbaceous plants and could snap branches with its horns in order to catch leaves that it could chew with its teeth. What is rare about its bone beak which was situated on its head, is that it never had teeth.
Paleontologists have several theories regarding the usage of its horns and cranial shield, one of which is that they served as defense protection against large predators, such as the Tyrannosaurus rex, which lived during the same period in the same region. It is one of the most recognizable dinosaurs, probably because it is often represented engaging in mythic battles with the very same Tyrannosaurus rex. Despite the formidable power and ferocity of the Tyrannosaurus rex, it seems like the Triceratops could have come out on top in many a battle.
The osteological study of the head shows that the joint between the head and neck is spherical and situated at a point of balance on the head. Thus, the Triceratops could turn to face its enemies in all directions, both quickly and with precision. The second hypothesis advanced by paleontologists is that its horns and imposing cranial shield could also serve as an affirmation of the dominant male role in the pack and aid in the seduction of females.
The skull at hand gives us an opportunity to consider the exceptional size of the dominant males in question. Measuring 2.32 meters from the length of the beak to the back of the collar and 1.5 meters in width, this skull is one of the rarest skulls ever found and remains paradoxical also, as it is one of the largest and most complete of its size which has been found in tact. The nasal horn and bone, also in tact, present an original and prominent construction. It is likely that battles between males consisted of a jousting of horns. The collar also served as a heat regulator, which was capabale of storing up or letting out energy. The skull, in tact, shows the three famous horns, the ones stemming from the forehead each measuring more than a meter, and the one stemming from the nose measuring to 30 cm. The large cervical collar was made up of a bony blade and found in very good condition. The fact that the collar was not punctured indicates that its main role was to defend, rather than supporting the anchoring of the larger muscles.
This massive skull which dominated the body of the animal was able to be supported by the first three cervical vertebrae which were fused to form a strong cast. Considering this bone structure, one can understand how the Triceratops skull was able to be fossilized more easily than the skulls of other dinosaurs which were not as strong.
Dinosaur skulls are rare and perhaps the most important part of the skeleton. Among the skulls of dinosaurs that we do have, we cannot find one that is more rare or important than that of this Triceratops.
The skull and the lower jaw are mounted on an oak base which has been molded and paneled in order to best display this major paleontological find.
Cette espèce de dinosaure a été découverte par John Bell Hatcher en 1886. A la fin du XIXe siècle en Amérique du Nord, l'américain Barnum Brown en collecta plusieurs vestiges. On suppose que ce dinosaure vivait plutôt en groupe, dans des zones de plaines mais aussi de forêts qui bénéficiaient d'un climat clément. Avec sa tête basse, il cueillait des plantes herbacées et pouvait plier les branches avec ses cornes pour attrapper les feuilles qu'il mastiquait avec ses dents jugales. Son bec en os qui est présent sur sa tête, ce qui est rare, était toujours dépourvu de dents. Les paléontologues ont émis plusieurs hypothèses quand à l'usage de ses cornes et de son bouclier crânien, l'une pouvait être la défense contre les grands prédateurs comme le célèbre Tyrannosaurus rex qui a vécu à la même époque et dans les mêmes régions. S'il est aussi le plus reconnaissable de tous les dinosaures, c'est sans doute parce qu'ils sont souvent représentés en train de se livrer à des combats homériques avec justement le Tyrannorausus rex. Malgré la puissance et la férocité du T.rex, il semble que le Triceratops ait pu sortir vainqueur de maints combats. L'étude ostéologique de la tête montre que l'articulation de la tête et du cou est de forme sphérique, elle se situe au point d'équilibre de la tête : le Tricératops pouvait faire face à un adversaire dans toutes les directions, non seulement avec rapidité mais aussi avec précision. La deuxième hypothèse avancée par les paléontologues est que ces cornes et cet imposant bouclier crânien pouvaient aussi servir à l'affirmation du rôle de mâle dominant au sein de la horde et donc à la séduction des femelles. Force est ici alors de constater que ce crâne ne pouvait faire partie du fait de ses exceptionnelles dimensions, que du groupe des puissants mâles dominants. Mesurant deux mètres trente-deux de long du bec jusqu'à l'arrière de la collerette et un mètre cinquante de large, ce crâne est l'un des plus importants jamais trouvés et reste paradoxalement aussi l'un des plus complets pour la taille. La corne du nez et l'os nasal non déformé présente une forme saillante et originale. Il est probable que des combats aient opposé les mâles qui s'affrontaient alors à coups de cornes. La collerette pouvait aussi servir à la régulation thermique. Vascularisée, elle était capable d'emmagasiner ou de libérer de l'énergie selon l'exposiion. La crâne montre, intactes, les trois célèbres cornes, les frontales mesurant plus d'un mètre chacune, celle du nez faisant trente centimètres. La grande collerette cervicale est constituée d'une lame osseuse pleine, ici en bon état et correspondant au plan qu'il est loisible de consulter à l'issue de cette notice. Le fait que cette collerette ne soit pas trouée indique que son rôle principal était de défendre plutôt que d'assurer l'ancrage des muscles maxillaires. Face à ce crâne massif remplissant totalement l'espace et que l'animal arrivait à soutenir grâce aux trois premières vertèbres cervicales qui étaient fusionnées, formant ainsi une structure osseuse monobloc très portante, on comprend mieux que la structure crânienne massive du Triceratops ait pu se fossiliser plus aisément que celle d'autres crânes, moins robuste et atteindre donc une telle perfection dans la qualité de la fossilisation. Les crânes de grands dinosaures restent rares, sont l'élément principal du squelette et restent donc absolument capitaux. Parmi tous les dinosaures, nous ne pouvons trouver de crânes plus importants que celui du Tricératops. Le crâne et sa mâchoire inférieure ont été soclés professionnellement sur une base de chêne mouluré et panneauté blond clair.
It was a pleasant surprise for the excavation technicians after they extracted this skull from the surrounding gangue, for its rare characteristics were not immediately recognizable upon its discovery. The skull, originally from a very old Triceratops, shows a thickness and some undulations on the surface of the frontal part of the skull. Its size is exceptional: 2.32 meters in length.
The Triceratops comes from the Ornithischian order, more specifically the marginocephale group, which includes all dinosaurs with bony ruffled collars or a developed cranial skullcap. This triceratops comes from the family of Ceratopsides, which have short bony collars.
The triceratops was a large dinosaur, noticeable from its imposing head which stemmed from this massive animal. Its name literally means "head of three horns." As we can see here, it had two long horns stemming from its forehead and one short one stemming from its nose. It also had a large bony collar behind its skull which likely, according to paleontologists, protected both his neck and shoulders. The fact that it had four legs probably make it look like a giant rhinocerous. It could grow up to 7.5 meters long and weigh up to 5 or 6 tons.
This species of dinosaur was discovered by John Bell Hatcher in 1886. At the end of the 19th century in North America, the American Barnum Brown collected several archaeological remains. We hypothesize that this type of dinosaur probably lived in groups on the plains, but also in the forests in order to benefit from the mild climate. With its low head, it picked herbaceous plants and could snap branches with its horns in order to catch leaves that it could chew with its teeth. What is rare about its bone beak which was situated on its head, is that it never had teeth.
Paleontologists have several theories regarding the usage of its horns and cranial shield, one of which is that they served as defense protection against large predators, such as the Tyrannosaurus rex, which lived during the same period in the same region. It is one of the most recognizable dinosaurs, probably because it is often represented engaging in mythic battles with the very same Tyrannosaurus rex. Despite the formidable power and ferocity of the Tyrannosaurus rex, it seems like the Triceratops could have come out on top in many a battle.
The osteological study of the head shows that the joint between the head and neck is spherical and situated at a point of balance on the head. Thus, the Triceratops could turn to face its enemies in all directions, both quickly and with precision. The second hypothesis advanced by paleontologists is that its horns and imposing cranial shield could also serve as an affirmation of the dominant male role in the pack and aid in the seduction of females.
The skull at hand gives us an opportunity to consider the exceptional size of the dominant males in question. Measuring 2.32 meters from the length of the beak to the back of the collar and 1.5 meters in width, this skull is one of the rarest skulls ever found and remains paradoxical also, as it is one of the largest and most complete of its size which has been found in tact. The nasal horn and bone, also in tact, present an original and prominent construction. It is likely that battles between males consisted of a jousting of horns. The collar also served as a heat regulator, which was capabale of storing up or letting out energy. The skull, in tact, shows the three famous horns, the ones stemming from the forehead each measuring more than a meter, and the one stemming from the nose measuring to 30 cm. The large cervical collar was made up of a bony blade and found in very good condition. The fact that the collar was not punctured indicates that its main role was to defend, rather than supporting the anchoring of the larger muscles.
This massive skull which dominated the body of the animal was able to be supported by the first three cervical vertebrae which were fused to form a strong cast. Considering this bone structure, one can understand how the Triceratops skull was able to be fossilized more easily than the skulls of other dinosaurs which were not as strong.
Dinosaur skulls are rare and perhaps the most important part of the skeleton. Among the skulls of dinosaurs that we do have, we cannot find one that is more rare or important than that of this Triceratops.
The skull and the lower jaw are mounted on an oak base which has been molded and paneled in order to best display this major paleontological find.
Exhibited
Ce crâne de Tricératops a été exposé à la Fondation Albert 1er, Institut de Paléontologie Humaine, du 1er juillet au 15 septembre 2011 dans le cadre de l'exposition "Trésors de Dinosaures".
Literature
Donald F. Glut, Dinosaurs, The Encyclopedia, volume 1, p. 919 à 932. Supplément du vol. 1, p. 353 à 359. Volume 2, p. 552 à 560. Volume 4, p. 528 à 532. Volume 5, p. 631 à 638.
Paul Barrett et Jose Luis Sanz-Larousse de los Dinosaurios del Inicio a la Extincion, p.86 et 87.
Douglas Dixon, Sur la Terre des Dinosaures, une Histoire Naturelle , Time Life Book, 2000, p. 260.
Louie Psihoyos with John Knoebber, Hunting Dinosaurs, editions Randon House, 1994, p. 190