- 1
Vassilakis Takis
Description
- Vassilakis Takis
- Télésculpture vibrative no.12
- signé deux fois, daté et titré au dos
- bois peint, engrenages, fils métalliques, aiguilles en fer laqué blanc, toupies, aimant et système électrique (220 Volts)
- 130 x 100 x 8 cm; 51 3/16 x 39 3/8 x 3 1/8 in.
- Exécuté en 1963-1972.
Provenance
Exhibited
Paris, Centre National d'Art Contemporain, Takis, 1972; catalogue, p.59, illustré
Literature
Héléna et Nicolas Calas, Takis, Monographies, Paris, 1984, p.165, illustré
Condition
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
NOTWITHSTANDING THIS REPORT OR ANY DISCUSSIONS CONCERNING A LOT, ALL LOTS ARE OFFERED AND SOLD AS IS" IN ACCORDANCE WITH THE CONDITIONS OF BUSINESS PRINTED IN THE SALE CATALOGUE."
Catalogue Note
signed twice; dated and titled on the back; painted wood, gears, metal thread, white painted needles, spinning top, magnet and electrical installation. Executed in 1963-1972.
«Ah, si je pouvais avec un instrument comme le radar capter la musique de l'au-delà ! Cette pensée me faisait oublier toutes les lois de l'art». (Takis, RMN, 1993, p. 112).
En oubliant les lois de l'art, au début des années 1960, Takis invente une œuvre planétaire. Alain Jouffroy en invente le nom : «Télésculpture vibrative». Elle est née de l'imagination sans frein de l'artiste et de l'observation des radars dont la tête tourne à la recherche d'objets métalliques dans l'espace. En associant des particules métalliques (turbines, pistons, cônes, clous, aiguilles...) à un aimant en fer à cheval, Takis – eurékâ !- parvient à restituer, sur terre, le principe de l'attractivité cosmique. L'équation s'impose : œuvre d'art = énergie. En rendant visible le champ magnétique, chacune des rares télésculptures vibratives de Takis s'empare de l'invisible. Et se pare d'un indéfini et indéfinissable fluide poétique.