Villiers de l'Isle Adam, comte de

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Description

Villiers de l'Isle Adam, comte de
L'Amour suprême. Paris, Maurice de Brunhoff, 1886.

In-12 de (2) ff., 370 pp., (1) p. de table, demi-percaline gris souris à la Bradel, pièce de titre de maroquin noir, non rogné, tête rouge (reliure de l'époque).

Catalogue Note

Édition originale.
Vignettes par Gorguet et Myrbach. L'illustration déclencha une protestation de la part de l'auteur.

Recueil de treize récits de la même veine que les Contes cruels.
L'Amour suprême, Sagacité d'Aspasie, La Légende de l'éléphant blanc, Catalina sont inédits.

Envoi autographe signé sur le faux titre :

À Monsieur Théodore de Banville,
son ami
Villiers de l'Isle Adam.

Dès son arrivée à Paris en 1857, Villiers fréquenta les Parnassiens à la Brasserie des Martyrs. Banville fut un des rares critiques à saluer la parution d'Isis (voir n° 151 du catalogue) et à se montrer enthousiaste pour La Révolte dont la représentation avait été copieusement sifflée : «M. de Villiers de l'Isle-Adam, poète et prosateur, n'est pas un artiste ordinaire. Il a, non pas du talent, mais cette abondance d'invention, cette hauteur de conception, cette puissance de créer, parfois égarée, hésitante, mais parfois aussi complète et sublime, qui, en tous pays, constitue une portion du génie.»
Bon exemplaire. Quelques piqûres. Ex-libris de Théodore de Banville, dessiné et gravé par Émile Royer.