Tetius, Hieronymus

seconde édition. 4 parties en un volume in-folio (405 x 267 mm). Elle est imprimée sur un papier plus fort que l'édition de 1642.



illustration : frontispice, portrait du pape Urbain VIII, 12 planches dépliantes représentant les plafonds du palais, 14 planches dont 2 dépliantes représentant la collection de bustes et de bas-relief ainsi qu'une vue du palais, 13 portraits gravés de différents cardinaux dans des colonnades, 2 planches ont été ajoutées, un second exemplaire du portrait du cardinal Antonio Barberini, sans l'épitaphe, et une colonne non utilisée. Nombreuses gravures dans le texte en vignettes et culs-de-lampe dont 4 portraits.



reliure de l'époque. Veau granité, dos orné, tranches jaspées. Coiffes et coins usagés. Quelques mouillures et rousseurs.

Pierre de Fevret de Fontette (ex-libris gravés) -- Richard d'Ivry (ex-libris gravé).

Coiffes et coins usagés. Quelques mouillures et rousseurs.
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Art and its images. Exhibition. Oxford, Bodleian Libr., 1975, n°38 : "[Ce livre] fournit une description détaillée du palais Barberini. Illustré de quelques 50 planches, incluant le frontispice, il contient un grand nombre d'informations sur l'histoire de la famille Barberini. Un portrait d'Urbain VIII suit le titre. On trouve aussi une vue générale de l'extérieur du palais et 18 portraits de membres de la famille Barberini. Sont ajoutées 12 illustrations d'après le plafond de Pietro da Cortona et 13 planches de bustes antiques de la collection Barberini. Le livre est décoré tout au long de bandeaux, culs-de-lampe et vignettes. Les dessins préparatoires sont dus à Filippo Gagliardi, Andrea Camassei et Salvio Castellucci qui semble [ce dernier] avoir dessiné d'après l'antique. Les gravures sont principalement l'œuvre de Cornelius Bloemart, Camillo Cungius, Michele Natalis et Johann Frederic Greuter."

Le palais Barberini, achevé en 1633, est l'œuvre de Maderno, Bernini et Borromini. "Le Seicento romain fait éclater les structures en prolongeant l'architecture réelle par des trompe-l'œil et en multipliant les perspectives plafonnantes. Pierre de Cortone est un de ceux qui orientent l'art pictural dans cette nouvelle direction. Son grand Salon du Palais Barberini est à cet égard décisif avec ses raccourcis qui conduisent le regard vers le haut et ses grappes de personnages et de nuées passant devant un faux encadrement architectural." (Delumeau. L'Italie de Botticelli à Bonaparte, p. 269).
Après la mort d'Urbain VIII, son successeur prescrivit une enquête sur l'utilisation du trésor pontifical par son prédécesseur et les cardinaux Antoine et François Barberini.

La collation de cet ouvrage, qu'on peut recueillir dans quelques catalogues de libraires, est variable. Besterman, Old art books, p. 99, cité par un de ces catalogues, écrit: " [this book was] built up rather than printed in the usual sense." Les exemplaires varient légèrement de l'un à l'autre. L'importante vente Kissner (Londres, 1990) donne : frontispice, portrait, 48 planches (7 doubles, 6 dépliantes).  Le présent exemplaire est ainsi composé :

I :  Frontispice gravé montrant la façade du palais Barberini et, dans un cartouche « Aedes Barberinae » ;  223 pages dans lesquelles sont comptées : portrait d'Urbain VIII, 9 planches  de bustes portant les lettres A à H, O, et les paginations 197, 199, 201, 203, 205, 207, 209, 211, 221 ;   1 planche double portant la lettre I et la pagination 213 ; [aucune collation n'indique de planche K, la lettre J n'étant jamais utilisée] ; 1 très grande planche dépliante ne portant ni lettre ni pagination (= L et pagin. 215 ?) ;  2 planches simples de statues portant les lettres M et N et les paginations 217 et 219 ;  1 planche simple, vue des jardins et palais Barberini (prospectus aedium posterior), portant la lettre P et la pagination 223.-  A ces texte et planches portant des paginations s'ajoutent 12 planches hors texte (dont 5 doubles, 6 dépliantes et 1 très grande planche dépliante).

II :  Lors de la construction du palais, les fouilles mirent au jour des inscriptions ici décrites et reproduites en 5 ff. imprimés et 3 ff. gravés, ni chiffrés ni signés.

III : Cet ouvrage, d'abord paru en 1642, probablement à très peu d'exemplaires, avait été offert à quelques cardinaux. Ceux-ci  obtinrent que dans cette nouvelle édition soient ajoutés des portraits de cardinaux, avec ou sans épitaphe. Ce « Supplément » est ainsi composé :

Faux-titre portant deux lignes gravées, tirées en sanguine : Purpurei Cycni :  1f. gravé recto-verso en latin et italien signé du Card. Antonio Barberini. (Ces 2 feuillets non paginés correspondent aux pp. 1 à 4) ;  10 portraits de cardinaux placés sur des encadrements en forme de tombeaux à l'intérieur de grandes églises (les deux card. Barberini, les cardinaux Spada, Brancaccio, Franciotti, et al.), paginées 5, 7, 9 etc... jusqu'à 23 ; un second exemplaire du portr. du card. Ant. Barberini dont l'épitaphe n'est pas imprimée, paginé 25 ; une large colonne plate sur fond d'arcades, sans tombeau ni inscription, pag. 27 ; le portr. du card. Virginio Orsino, pag. 29 ; le portr. d'un cardinal dans le même décor de colonnade, mais épitaphe et légende ont été découpées après tirage et remplacées aussitôt par du papier blanc de l'édition collé, pag. 31 ; le portr. du duc de Bracciano, Paolo Giordano Orsino, dans le même cadre, mais avec des attributs militaires, pag. 33 ; 1 feuillet adressé à Eminentissimi Principes, portant quelques lignes imprimées au recto et au verso, et une grande vignette allégorique, pag. 35.-   Soit en tout 18 feuillets, paginés 1 à 36.

IV : Un index de 6 feuillets non chiffrés.

Soit en tout 43 planches (frontispice, portraits, bustes, statues, vues du palais) auxquelles s'ajoutent 7 planches diverses (3 pl. d'inscriptions,3 pp. de texte gravé, 2 pp. de texte imprimé avec une très grande vignette gravée.)