[Académie de Saint-Luc]

In-4 (274 x 200 mm).

illustration : 5 vignettes gravées dont une signée Frezadio (un
en-tête, une lettrine historiée et 3 culs-de-lampe).

reliure de l'époque. Demi-basane brune, dos long orné de filets, tranches marbrées.
Petite mouillure au premier plat. Légère mouillure marginale dans l'angle inférieur des feuillets, infime manque de papier au dernier feuillet, atteignant une lettre.

Petite mouillure au premier plat. Légère mouillure marginale dans l'angle inférieur des feuillets, infime manque de papier au dernier feuillet, atteignant une lettre.
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Cette Académie célèbre se rattache à l'Académie des  Peintres du XIVe siècle, réformée en 1478. Elle accueillait des artistes de tous pays.
L'Académie de France à Rome, de son côté, fut agitée par la tourmente révolutionnaire : en 1792, une pétition des artistes, appuyée par David, demandait à la Convention la suppression des Académies. Ménageot, directeur de l'Académie de France démissionnait. L'enthousiasme républicain des artistes français de Rome donnait de l'inquiétude au gouvernement papal qui en incarcéra quelques-uns et en expulsa d'autres. Plusieurs artistes français, proches de la papauté, rejoignirent l'Académie de Saint-Luc.
Le présent document, renouvelant les statuts de l'Accademia del  Disegno di Roma dont l'objet est de conservare e propagare in Roma le Arti liberali di Pittura, Scultura ed Architettura, sous les auspices du pape Pie VI, est une tentative du gouvernement papal de reprendre en mains l'Ecole de Rome. On trouve en fin du volume la liste des membres de l'Académie, dont le comte palatin Vincenzo Pacetti était le Principe. On y trouve quelques artistes français tels Laurent Pécheux, Gabriel Martin Dumont, Joseph Vien, Lambert  Cammas, et Jacques Gamelin qui avait été élu académicien de Saint-Luc dès 1771.Ce volume est illustré de 5 vignettes et culs-de-lampe.