Nicolas de Staël

Acquis auprès de l'artiste et transmis par descendance aux propriétaires actuels

Paris, Galeries Nationales du Grand Palais, Nicolas de Staël, 1981 ; itinérante, Londres, Tate Gallery, 1981 ; catalogue, p.51, no.31, illustré
Reims, Musée des Beaux-Arts, 1930-1970 40 ans de collections Remoises, 1993 ; catalogue, couverture, illustré en couleurs

Roger van Gindertael, Collection Signe, Peintres et sculpteurs d'Aujourd'hui, Nicolas de Staël, Paris, 1950, p.10
Françoise de Staël et Jacques Dubourg, Catalogue Raisoné des Peintures, Paris, 1968, p.115, no.170, illustré
Françoise de Staël, Nicolas de Staël, Catalogue Raisonné de l'Oeuvre Peint, Neuchâtel, 1997, p.262, no.198, illustré

The colours are fairly accurate in the catalogue illustration although the overall tonality of the work is softer. The catalogue illustration does not fully convey the contrast of the original work. This work is in excellent condition. The canvas is not relined and no restoration is visible under UV light.
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oil on canvas. Executed in 1949.

L'année 1949 est une année au cours de laquelle Nicolas de Staël ouvre une nouvelle période dans son œuvre. « Une formidable volonté de faire toujours plus fort, plus aigu, plus raffiné, toujours plus absolu ... » (Nicolas de Staël, extrait de lettre du 22 janvier 1949 adressée Pierre Lecuire, in Journal des années Staël).

Composition (L'Atelier) est un témoignage incontestable de ce développement comme le sont tout autant de la même année, la Composition (huile sur toile, 162,5 x 114 cm) du Centre Pompidou/Musée National d'Art Moderne à Paris, et la Rue Gauguet (huile sur contreplaqué, 199,4 x 240,3 cm) des collections du Museum of Fine Arts à Boston.

« C'est à ce moment que Nicolas de Staël abandonne les composition en bâtonnets, leur violence et leur surcharge, pour des formes plus vastes et plus aérées, pour des compositions plus statiques et plus calmes. Sur les larges plages de couleurs, les outils ont laissé leur marque. La matière, appliquée à la truelle, est épaisse et dense, la surface, rugueuse, avec griffures et plissements. Les effets de texture font partie intégrante de ces compositions, où le peintre accumule des couches de pâte jusqu'à parvenir à l'équilibre désiré. ... l'œuvre est à la fois vitrail et maçonnerie. Autour de chaque plage de couleur, un sillon se creuse, seule manière de distinguer le fond de la surface. » (in catalogue Nicolas de Staël, Centre Pompidou, exposition 2003, p.85).

Nicolas de Staël dans son atelier, rue Gauguet, 1949. © Archives Françoise de Staël