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Gabriel de Saint-Aubin
Description
- Gabriel de Saint-Aubin
- Un chemin dans les bois de Belleville
- Signé, daté et localisé en bas à gauche: G. de S. aubin f. 1778 a Belle Ville
- Pierre noire, plume et encre brune, lavis brun
Provenance
Sa première vente, Paris, Hôtel Drouot, 26-27 mai 1893, pièce 75 du recueil no. 112;
Sa deuxième vente, Paris, Hôtel Drouot, 19-23 mai 1896, no. 697, avec deux autres dessins (Porte d'hôtel à Chaillot et Passerelle dans un chantier à Passy ; vendus 410 fr. à Mme Salvator Mayer);
David Weill, ses numéros sur le montage: 264 et 183
Literature
E. Dacier, Gabriel de Saint-Aubin, peintre, dessinateur et graveur (1724-1780). Catalogue raisonné, Paris-Bruxelles 1931, t. I, cité p. 136, et t. II, no. 591, p. 103.
Catalogue Note
Le travail de Gabriel de Saint-Aubin est un témoignage important de la vie quotidienne dans les rues de Paris au XVIIIe siècle. Il en étudie, au gré de ses errances, l'atmosphère et les amusements qu'il immortalise dans ses croquis.
Le dessin que nous présentons est un exemple assez rare dans l'œuvre de l'artiste qui ne s'aventurait que peu au-delà des enceintes de la ville. Un petit hôtel à Chaillot, une guinguette au Roule, les bals d'Auteuil et la grange de Longchamp comptent parmi les quelques souvenirs que Saint-Aubin nous a laissés sur le paysage aux environs de Paris.1 Il semble ici s'être représenté au premier plan, assis contre un arbre sur le point de dessiner.
1. E. Dacier, op. cit., 1931, t. I, p. 85.
THE WOODS OF BELLEVILLE
Black chalk, pen and brown ink and wash;
Signed, dated and inscribed lower left: G. de S. aubin f. 1778 a Belle Ville
The work of Gabriel de Saint-Aubin has become vital evidence of daily life in the streets of Paris in the 18th Century. During his wanderings he studied the city's atmosphere and amusements, before immortalising them in his sketches.
The present drawing is a rare example in the oeuvre of an artist who barely ventured outside the walls of his town. A small hotel in Chaillot, an open-air café in Roule, the balls of Auteuil and the barn of Longchamps are among the souvenirs that Saint-Aubin has left us of the countryside around Paris.1 The artist seems to have depicted himself in the scene, in the foreground seated against a tree, on the verge of putting pen to paper.
1. E. Dacier, op. cit., 1931, vol. I, p. 85.