Preuves de la noblesse de Denis-Louis d'Hozier. Manuscrit. Paris, décembre 1734.

In-folio (370 x 245 mm). 16 pages sur 8 feuillets de peau de vélin, calligraphie à l'encre et enluminures sur chacune des pages, encadrements de filets rouges. Signé du calligraphe : H. Constantin Scripsit, delineavit & Pinxit.



illustration : 6 blasons enluminés à la gouache par H. Constantin, surmontés de cartouches peints contenant les noms des aïeux du jeune appelant, reliés chacun par une branche courant de page en page le long des marges.



cartonnage moderne. Cartonnage brun marbré, au premier plat titre en lettres dorées sur pièce de maroquin rouge. Quelques mouillures. Coiffes un peu frottées.

Denis Louis d'Hozier, commanditaire de la preuve (armoiries peintes).

Quelques mouillures. Coiffes un peu frottées.
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Le jeune Denis Louis d'Hozier, page du roi, est l'arrière petit-fils du plus célèbre des juges d'armes qu'ait connus la royauté : Pierre d'Hozier (1592-1660), le premier généalogiste français à avoir élevé la généalogie au statut de science, auteur de la Généalogie des principales familles de France, ouvrage immense, en cent cinquante volumes, resté manuscrit, et de  L'Histoire de l'ordre du Saint-Esprit, parue en 1634. Juge d'armes pour Louis XIII et Louis XIV, il fit trembler nombre de prétendants aux offices royaux, postes inaccessibles sans certificat de noblesse.
Louis XIV ayant "agréé que le fils du Sr d'Hozier actuellement page de sa Chambre, continuast de la servir en cette qualité pendant l'année 1735", et n'ayant pas "cru convenable que ledit Sr. d'Hozier père fut Juge dans sa propre cause", fait dresser cette preuve par Louis Auguste Achille de Harlay (1679-1739), intendant de justice, police et finances de Paris, qui a apposé sa signature autographe au bas de cette splendide copie enluminée.