Une lettre signée au duc de Penthièvre. Versailles, janvier 1775. Une lettre autographe signée à Marie Adélaïde d'Orléans. Londres, 10 août 1812.

- une lettre au duc de Penthièvre  (une page sur un f. double, 222 x 182 mm). Une enveloppe cachetée aux armes de France sur cire rouge. 
Lettre de remerciements pour les voeux reçus.

- une lettre à Marie Adélaïde, adressée de Londres "à ma Cousine la Duchesse Douairière d'Orléans à Mahon". (2 pages sur un f. double,  214 x 175 mm).
Belle lettre idéologique du futur Charles X, en exil à Londres, consolant sa tante en exil à Minorque, lui enjoignant de croire en des lendemains plus glorieux pour sa famille. "(...) Les malheurs de notre famille ont toujours augmenté jusqu'à ce moment et les exemples du passé sont de nature à effrayer pour l'avenir ; néanmoins la Providence daigne permettre que je conserve toujours l'espoir de voir terminer les maux qui accablent notre famille, notre patrie et l'Europe entière". Il réaffirme, lui, futur chef de file des ultra-monarchistes, sa croyance imperturbable dans le principe du droit divin : "(...) nous pourrions avoir avant de mourir la consolation de nous voir tous réunis dans les places où le ciel nous avait fait naître". (A cette lettre est jointe une lettre autographe du duc de Coligny à la duchesse, lui transmettant la lettre du comte d'Artois. )