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12 laissez-passer révolutionnaires pour Adélaïde pendant la Révolution pour ses voyages dont certains avec madame de Genlis. 1792. une demande de remboursement d'Adélaïde à son frère et la reconnaissance de dette de Louis Philippe pour des dépenses à Dourdan. 1829.
Description
- Adélaïde dOrléans
- 12 laissez-passer révolutionnaires pour Adélaïde pendant la Révolution pour ses voyages dont certains avec madame de Genlis.1792. une demande de remboursement d'Adélaïde à son frère et la reconnaissance de dette de Louis Philippe pour des dépenses à Dourdan.1829.
Elle fut sa conseillère la plus fidèle, son égérie selon certains, et mourut le 31 décembre 1847, deux mois avant son abdication. Son corps repose dans la nécropole des Orléans, à la Chapelle royale de Dreux.
Catalogue Note
10 pièces manuscrites concernant les déplacements de Mademoiselle : expéditions notariées délivrées par les greffes révolutionnaires des tribunaux de Paris en 1792 et 1793, procurations données par Philippe Egalité aux personnes à qui il confiait sa fille, suivies de leurs révocations, témoignant des incertitudes du duc d'Orléans en ces années de Terreur, et de sa méfiance, probablement justifiée.
- 24 octobre 1791 : Procuration donnée à madame de Genlis à l'effet de conduire S.A.R. Mademoiselle, pour y prendre les eaux de Bath et Bristol... Procuration suivie d'une Révocation de ces pouvoirs, reçue par le même notaire, le 23 novembre 1792.
- 1er octobre 1792 : Procuration donnée à Marie Lacorne, femme de Nicolas Topin, afin de ramener la jeune princesse en France auprès de son père. Signatures certifiées le lendemain par le président du Tribunal Lefèvre d'Ormesson. Cachet à la cire rouge, armoiries fleurdelisées, la Nation, La Loi.
- Idem, et 14 septembre 1793 : joints, les certificats de résidence et passe-ports de la citoyenne Topin, surchargés de signatures et visas de Lille, Douai, Calais...
- 31 octobre 1792 au 4 décembre 1792 : Procurations données à Maret (futur duc de Bassano) pour que la princesse soit remise, sans délai, entre les mains de madame Topin, avec tous pouvoirs et autorité paternelle que le Prince avait sur sa fille ; à Fr. Seicat, pour conduire la princesse où il avisera bon pour sa sûreté ; suivie de la révocation des pouvoirs donnés aussi bien à Maret qu'à madame Topin.
- 4 décembre 1792 : Procuration donnée à Charles Voidel a l'effet de choisir deux personnes pour veiller sur la Princesse... Une feuille d'acquit de deux expéditions mentionne une procuration donnée à Merlin de Douai, de l'écriture de la duchesse d'Orléans, mère de la jeune princesse, à qui étaient destinées ces visites sans aucun doute, dans le souci de se voir réunie à sa fille après sa sortie de prison, le 18 fructidor de cette année : « La procuration de Merlyn de Douai [à cette époque président du Tribunal criminel du Nord à Douai] est de février 1793. La pièce qui est entre les mains de madame Topin est aussi du mois de février 1793, et ne dit pas autre chose que de suivre ce que prescrira le curé d'Orchies et Merlin de Douai. »
A plus de trente années d'écart, sous la Restauration, deux autographes de la jeune princesse devenue Madame Adélaïde et de son frère Louis Philippe, revenus et vivant tous deux dans le Palais Royal familial à Paris. Ils y mènent, avec la nombreuse famille du futur roi, une existence très unie, très bourgeoise, où le tutoiement même est en usage. Adélaïde note en 1829 sur un petit feuillet ce qui lui doit son frère, dette que reconnaît son frère, avant d'ordonner de la faire rembourser.