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2 lettres autographes et 5 brouillons de lettres, à son père le duc de Penthièvre, à Madame Royale, fille de Louis XVI, à Louis XVIII, et au comte de Blancas. Vers 1778-1811.
Estimate
3,000 - 5,000 EUR
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Description
- Marie Adélaïde, duchesse dOrléans
- 2 lettres autographes et 5 brouillons de lettres, à son père le duc de Penthièvre, à Madame Royale, fille de Louis XVI, à Louis XVIII, et au comte de Blancas.Vers 1778-1811.
Marie Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, née en 1773, fille du duc de Penthièvre, épousa en 1769 le duc de Chartres, futur Philippe Egalité. Eloignée de la Cour, avec laquelle son mari était brouillé, délaissée par son mari lui-même, séparée de ses enfants cadets (le duc de Montpensier et le comte de Beaujolais, voir le lot 37) que la maîtresse de son mari, madame de Genlis, tenait à éduquer selon ses principes novateurs, et qu'elle ne revit jamais, sa vie fut encore tourmentée durant la Révolution. Arrêtée en 1794, elle fut emprisonnée au Palais du Luxembourg durant trois ans, puis fut exilée en Espagne. Elle y vécut plusieurs années en Catalogne, puis à Mahon (Minorque) jusqu'en 1815. Napoléon respecta ses vertus et son malheur et lui accorda la faveur de demeurer à Paris durant les Cent-Jours. Elle fut alors connue sous le nom de duchesse douairière d'Orléans, et mourut à Ivry en 1821.
Catalogue Note
- une lettre respectueuse et tendre à son père le duc de Penthièvre (une page d'un feuillet double, 182 x 120 mm). S.d., vers 1778. On y sent déjà la tension du duc d'Orléans insoumis face aux obligations et en se réclamant de l'étiquette. « Comme je compte mon cher papa aller chez Mdmes d'Uzes et de Tonnerre avant d'aller à Versailles, que j'imagine qu'il faut estre en deuil pour y aller et que Mr le duc de Chartres attend pour prendre les deuils qu'on lui en ait faire part je desirerois bien qu'on nous la fit avant vendredy et je suplie mon cher papa s'il lui est possible de les y engager ... »
- une longue lettre écrite de l'exil à Minorque, à Madame Royale, fille de Louis XVI (voir le lot 38). Elle est relative à la lutte menée par les Espagnols contre Napoléon, dont les résultats, désastreux pour ce dernier, autorisaient un commencement d'espoir chez les membres de la famille des Bourbons. « je suis à portée d'apprécier les honorables efforts qui accelereront sans doute le retour a la justice et aux principes si longtemps et si atrocement méconnus. La Catalogne qui a ete si longtemps ma retraite offre dans ce moment la perspective la plus propre a soutenir de legitimes esperances... »
Il s'agit vraisemblablement d'une copie pour mémoire de sa lettre à une personnalité aussi importante que la fille du roi Louis XVI, tête des Bourbons de France en émigration : Marie Adélaïde y a ajouté au haut de la première page ces mots décrivant son envoi, l'envelloppe a la française (cachetée encore de noir) avec les armes de mon père et l'inscription tout en bas de l'enveloppe a madame duchesse d'angoulême.
- 5 brouillons de lettres (de divers formats) avec ajouts, corrections, et ratures, dont : le brouillon de la précédente lettre, le brouillon d'une autre lettre à Madame Royale, duchesse d'Angoulême, au sujet de la mort de la comtesse de Provence, femme du futur Louis XVIII (voir l'original de cette lettre, lot 38), le brouillon de la lettre à Louis XVIII sur le même sujet, et le brouillon d'une lettre au comte de Blacas, en février 1811.
- une longue lettre écrite de l'exil à Minorque, à Madame Royale, fille de Louis XVI (voir le lot 38). Elle est relative à la lutte menée par les Espagnols contre Napoléon, dont les résultats, désastreux pour ce dernier, autorisaient un commencement d'espoir chez les membres de la famille des Bourbons. « je suis à portée d'apprécier les honorables efforts qui accelereront sans doute le retour a la justice et aux principes si longtemps et si atrocement méconnus. La Catalogne qui a ete si longtemps ma retraite offre dans ce moment la perspective la plus propre a soutenir de legitimes esperances... »
Il s'agit vraisemblablement d'une copie pour mémoire de sa lettre à une personnalité aussi importante que la fille du roi Louis XVI, tête des Bourbons de France en émigration : Marie Adélaïde y a ajouté au haut de la première page ces mots décrivant son envoi, l'envelloppe a la française (cachetée encore de noir) avec les armes de mon père et l'inscription tout en bas de l'enveloppe a madame duchesse d'angoulême.
- 5 brouillons de lettres (de divers formats) avec ajouts, corrections, et ratures, dont : le brouillon de la précédente lettre, le brouillon d'une autre lettre à Madame Royale, duchesse d'Angoulême, au sujet de la mort de la comtesse de Provence, femme du futur Louis XVIII (voir l'original de cette lettre, lot 38), le brouillon de la lettre à Louis XVIII sur le même sujet, et le brouillon d'une lettre au comte de Blacas, en février 1811.