Jacques Majorelle

Acquis par le père des propriétaires actuels à l'exposition Majorelle - casbah et compositions, du 14 au 24 février 1942 au Maroc

Very good overall condition. A few tiny losses in the pink dress in the center; small repaints scattered over the surface; worn in places
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Jacques Majorelle fut un grand amoureux de l'Afrique du Nord et cette passion ajoute à ses tableaux une dimension qui surpasse l'intérêt documentaire. Il y décrit en effet les paysages et les coutumes avec une sensibilité qui pourrait être comparée à celle que l'on ressent devant les tableaux orientalistes de Delacroix. L'harmonie des couleurs est sublimée par l'ocre du sable et la luminosité omniprésente du soleil  qui enveloppe les personnages. L'artiste a souvent dépeint ces rassemblements humains, mais à partir des années 1930 la population de ce Maroc toujours mystérieux et exotique, devient le motif principal de ses tableaux. "Je me prends souvent à les regarder gesticuler oubliant que j'ai une palette à la main et une étude à peindre" disait-il. L'harmonie et l'aspect coloré de la vie sereine qu'il décrit témoignent d'une perception profonde du pays et de sa population.

L'Aouache est le nom de la danse en musique pratiquée à l'occasion de toutes les célébrations et les fêtes familiales de village, appelée également Fête des Tambours. C'est un thème de prédilection pour Majorelle, qu'il choisit d'ailleurs pour illustrer une commande de l'administration française pour le nouvel Hôtel de Ville de Casablanca. Ce sujet lui permet  de montrer dans toute leur splendeur les couleurs vives des djellabas et des turbans.