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Émile Pécarrère (1816-1904)
Description
- Émile Pécarrère
- Arles, façade de St. Trophime, vers 1850
Provenance
Literature
Anne de Mondenard, La Mission héliographique. Cinq photographes parcourent la France en 1851, Paris, Bibliothèque Nationale de France, 2002, ill. p. 76
Voir André Jammes / Eugenia Parry Janis, The Art of French Calotype, with a Critical Dictionary of Photographers, Princeton 1983, pp. 229-231
Condition
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Catalogue Note
La signature « Em. Pec » ou « E. Pec » que portent les calotypes des lots 30 à 37, est apparemment une abréviation. Otto Steinert, dans le catalogue d'exposition Die Kalotypie in Frankreich, de 1966, ainsi que André Jammes et Eugenia Parry Janis dans The Art of French Calotype, de 1983, suggèrent que le nom complet du photographe est « E. Pecquerel » dont un nombre de calotypes furent présentés en 1852, dans l'exposition de décembre de la Society of Arts à Londres.
Sylvie Aubenas, dans le catalogue d'exposition Gustave Le Gray 1820 – 1884, 2002, cite le nom d « Emmanuel Peccarere » et Anne de Mondenard le nomme, dans son catalogue sur La Mission héliographique, 2002, « Emile Pécarrère ».
Peu de choses sont connues sur cet artiste dont l'œuvre photographique est d'un esthétisme tout-à-fait exceptionnel par son goût d'effets fragmentaires et d'ombres mystérieuses qui donnent un effet presque poétique à ses vues d'architecture. Avec John B. Greene, Henri le Secq, Maxime Du Camp et bien d'autres, « Pec » fréquentait l'atelier de Gustave Le Gray et y apprit certainement les formules esthétiques de la photographie sur papier.