Nicolas de Stael

Mary St John Hutchinson, Londres
Transmis par descendance au propriétaire actuel

Françoise de Staël, Nicolas de Staël, Catalogue Raisonné de l'oeuvre peint, Neuchâtel, 1997, no. 233, illustré p. 280

Condition: This work is in excellent condition. The canvas is not lined. Under UV light there is no evidence of any retouching. Colors: The overall tonality is deeper in the original and the lower part of the composition is more green/beige than cream as in the catalogue's illustration.
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En février-mars 1952, Nicolas de Staël expose à Londres à la galerie Matthiesen. A cette occasion il rencontre Mary Hutchinson. Proche du groupe de Bloomsbury (Virginia Woolf, E.M. Forster, Vanessa Bell etc.), Mary Hutchinson fréquente les avant-gardes artistiques et littéraires. De leur rencontre date une lettre, remarquable en ce qu'elle révèle la sensibilité du peintre et sa capacité à transfigurer son environnement  par sa vision poétique. Comme toute la correspondance de l'artiste, elle éclaire son oeuvre, Staël aimant à le répéter, il ne peint pas ce qu'il voit mais ce qu'il ressent: "De l'instant où j'appris chez vous que Londres fut bâtie de pierres à coquillages, toute la ville ne quitte plus mes yeux si ce n'est pour suivre les vents avant qu'ils n'aient le temps de venir mordre et modeler ces trésors de poussière marine. Quelle merveilleuse histoire que celle-là." (lettre à Mary St John Hutchinson, Paris, février 1952)
Staël travaillant sans relâche son sujet, il existe une grande Composition réalisée également en 1950 qui reprend le même motif que l'oeuvre ici présentée.

Fig 1. Composition, 1950, 98 x 72 cm, Collection particulière. © ADAGP, Paris, 2008

oil on canvas. Executed in 1950.