Rerum Romanarum. Paris, Robert Estienne, 1551.

Petit in-folio (256 x 173 mm).



reliure de l'époque. Veau brun estampé à froid d'un multiple encadrement de filets et rinceaux, attaches de cuir et laiton, pièce de titre ajoutée postérieurement.
Manque à la coiffe supérieure. Charnières frottées.

Michel Slatkine père, Genève.

Max Rooses, Christophe Plantin, 1882, p. 213-218, 378-379--Francine de Nave et Leon Voet, Musée Plantin-Moretus, p. 30.

Pièce de titre ajoutée postérieurement. Manque à la coiffe supérieure. Charnières frottées.
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Très belle édition en caractères grecs d'Estienne du chef-d'oeuvre de Dio Cassius sur l'histoire de Rome jusqu'à la fin de son consulat, en 229 après Jesus-Christ.

L'exemplaire porte l'ex-libris de Franciscus Raphelengius (1539-1597). Raphelengien avait épousé en 1565 la fille ainée de Christophe Plantin. Erudit exceptionnel, avant tout un chercheur, Raphelengien était aussi un travailleur acharné. Né à Lille en 1539, il étudia à Gand, puis à Paris, et enseigna le grec à Cambridge avant de s'installer à Anvers en 1564 où il travaille comme prote pour Plantin, dont il devint le plus savant des correcteurs. Dès 1582, Plantin lui confie la direction de l'officine de Leyde, où il travaille en collaboration avec Juste Lipse. C'est à lui qu'échut l'imprimerie de Leyde à la mort de Plantin le 1er juillet 1589, l'officine d'Anvers allant à Moretus, l'autre beau-fils.