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Les simulacres et historiees face de la Mort, autant elegammêt pourtraicts, que artificiellement imaginées. A Lyon, soubz l'escu de Coloigne Lyon (1538)
Description
- Sir Peter Paul Rubens
- Les simulacres et historiees face de la Mort, autant elegammêt pourtraicts, que artificiellement imaginées. A Lyon, soubz l'escu de ColoigneLyon (1538)
Exemplaire d’un beau tirage dans une reliure mosaïquée à décor à répétition d’une parfaite exécution de Thibaron-Joly, qui exercèrent sous ce nom de 1874 à 1885. Quelques bois moins contrastés.
Provenance
E. Paillet (Cat., 1887, n° 345), avec sa signature autographe sur un feuillet de garde ; Sir David Lionel Goldsmid-Stern-Salomons Bart (Cat., 1986, n° 174).
Literature
Mortimer, French XVIth Century Books, n° 284 ; Davies, Early French Books, 247 ; Baudrier, V, pp. 175-177 ; Langlois, Essai sur les danses des morts, p. 112, n° 2.
Catalogue Note
ÉDITION ORIGINALE française de la Danse Macabre gravée sur bois par divers artistes dont Hans Lützelburger, d’après les dessins d’Holbein exécutés dans les années 1523-1526. C’est l’un des plus célèbres livres illustrés de la Renaissance.
Chacune des 41 planches illustre une scène de la vie humaine. Elles sont toutes précédées d’une citation de l’Écriture en latin, et suivies d’une paraphrase française de ce texte, composée sous forme de quatrains de vers octosyllabiques par Gilles Corrozet.
L’épître liminaire et le texte sont de Jean de Vauzelles.
Les images d’une originalité piquante où le Squelette prend des poses inédites et inattendues, influencèrent de nombreux artistes et fixèrent pour un temps, l’iconographie des Danses Macabres. L’humour, la satire, le drame l’emportent sur le discours moralisateur qui se dégageait des précédents cycles.
Les nombreuses éditions qui virent le jour dans divers pays et ce jusqu’au XIXe siècle, témoignent de son importance.
Les bois furent tirés pour la première fois en 1530 à Bâle mais vendus séparément.