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IN BENEFIT OF JANE GOODALL INSTITUTE FRANCE - Bamana Ciwara headdress, Mali | Cimier ciwara, Bamana, Mali

Auction Closed

April 22, 02:09 PM GMT

Estimate

40,000 - 60,000 EUR

Lot Details

Description

IN BENEFIT OF JANE GOODALL INSTITUTE FRANCE


Bamana Ciwara headdress, Mali


haut. 48,5 cm ; 19 in

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Cimier ciwara, Bamana, Mali

Veuillez noter que la Commission d’Achat de ce lot sera intégralement reversée par Sotheby’s au JANE GOODALL INSTITUTE France. Please note that the buyer's commission for this lot will be donated in full by Sotheby's to the JANE GOODALL INSTITUTE France.
Collection Frank Elgar (1899-1978), Paris
Tessier & Sarrou, Paris, "Collection d'un critique d'art Frank Elgar, Fernand Léger", 2 juillet 2020, n° 63
Collection française

Être divin mi-homme, mi-animal, le ciwara est une figure mythique de la culture Bamana. Par son pouvoir quasi-magique, il apportait la prospérité au peuple Bamana, en rendant fertiles ses terres.

Les cimiers ciwara étaient portés par des danseurs au cours de cérémonies rituelles, destinées à encourager les hommes lors des travaux dans les champs. Une coiffe masculine et une coiffe féminine étaient toujours associées, afin de symboliser les forces élémentaires. Le cimier ciwara masculin comme celui-ci symbolisait le puissant Soleil, tandis que son homologue féminin, plus doux, symbolisait la terre nourricière. Les danseurs étaient également vêtus de longues fibres de raphia qui tombaient de la coiffe jusqu'au sol et dont l'ondulation imitait la fluidité de l'eau, ajoutant à la convergence des forces élémentaires du soleil et de la terre.

 

La tradition du ciwara reste une pierre angulaire du continent africain et constitue l'une des formes d'art africain les plus reconnues, à tel point que ces sculptures mythologiques ont influencé le modernisme en Occident et ont servi d'inspiration à des artistes tels que Constantin Brancusi et Ferdinand Léger, entre autres. Cette pièce provient de la collection du journaliste et critique d'art, Frank Elgar (1899-1978) de son vrai nom de Roger Lesbats, également connu pour sa collection de tableaux modernes et d’art africain.

 

Un ciwara très similaire se trouve actuellement dans les collections du Metropolitan Museum de New York (1978.412.435), qui fut transmis au musée des mains de Nelson A. Rockefeller en 1964. Une autre ciwara féminine avec l'enfant dans le dos se trouve au British Museum (Af1956,27.8) à Londres.