Alexander Calder

Perls Galleries, New York

Collection Françoise Mayer and Marc Sohier, Brussels (acquired from the above in 1973)

Thence by descent to the present owner

A veritable symphony of form and movement, Polychrome Six perfectly embodies the subtle interplay of color, form and movement orchestrated by Alexander Calder. The intense red emanating from the stabile highlights the moving forms in space - yellow, red, black and white discs swaying gently on the tip of the triangle on the floor.

With Polychrome Six, Calder reimagines the very notion of sculpture with an object that, far from being static, seems free in its movement. By giving his sculptures this characteristic instability, the artist attracts the attention of the spectator, who is immediately captivated by the natural dynamism of the forms, the intrinsic fragility of the piece and the dancing spectacle thus created. It is as if the very existence of the piece is so precarious that it could topple at any moment from the real to the conceptual. The very essence of Calder's inimitable style shines through in Polychrome Six.

Before setting up her own gallery in Brussels, Françoise Mayer began her career as a broadcaster and journalist-producer of cultural programmes for the Institut National de Radiodiffusion de Belgique (INR). From 1956 to 1965, she hosted programmes such as ‘Plaisir des arts’ and ‘L'œil écoute’, devoted to the promotion of contemporary artistic trends, including coverage of the 1958 Universal Exhibition. It was at this event that she met Alexander Calder whom she later exhibited. It was following a discussion with the American artist that Françoise Mayer decided to launch her own gallery. So it was only natural that, on 19 November 1966, Alexander Calder should be the subject of the inaugural exhibition of the Galerie Françoise Mayer: Totems, mobiles et gouaches récentes, inaugurating a decade of emblematic exhibitions.

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Véritable symphonie de formes et de mouvements, Polychrome Six incarne parfaitement le jeu subtil des couleurs, des formes et du mouvement orchestré par Alexander Calder. Le rouge intense qui émane du stabile souligne dans l’espace les formes mobiles - disques jaunes, rouges, noir et blanc qui se balancent doucement, sur la pointe du triangle posé au sol.

Avec Polychrome Six, Calder réimagine la notion même de sculpture avec un objet qui, loin d’être statique, semble libre dans son mouvement. En donnant à ses sculptures cette instabilité caractéristique, l’artiste attire l'attention du spectateur, immédiatement capté par le dynamisme naturel des formes, la fragilité intrinsèque de la pièce et le spectacle dansant ainsi créé. C’est comme si l’existence même de la pièce était si précaire qu’elle pouvait basculer à tout moment du réel au conceptuel. L’essence même du style inimitable de Calder transparaît parfaitement dans Polychrome Six.

Avant de se lancer sa galerie à Bruxelles, Françoise Mayer avait débuté sa carrière en tant que speakerine et journaliste-productrice d'émissions culturelles pour l'Institut National de Radiodiffusion de Belgique (INR). De 1956 à 1965, elle anima des émissions telles que "Plaisir des arts" et "L’œil écoute", consacrées à la promotion des courants artistiques contemporains, où elle a notamment couvert l'Exposition Universelle de 1958. C'est lors de cet événement qu'elle rencontre Alexander Calder qu'elle exposa par la suite. C’est à la suite d’une discussion avec l’artiste américain que Françoise Mayer pris la décision de se lancer dans l’aventure de sa galerie. Il était donc tout naturel que, le 19 novembre 1966, Alexander Calder soit le sujet de l’exposition inaugurale de la Galerie Françoise Mayer : Totems, mobiles et gouaches récentes, inaugurant ainsi une décennie d’expositions emblématiques.