Upper-Rhine, circa 1470-1485 | Haut-Rhin, Alsace, vers 1470-1485

With Galerie Beckmann, Hanover, 1978;

Private collection, Hessen, from 1978 to 2021;

Thence by descent to a private collection, Germany.

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Galerie Beckmann, Hanovre, 1978 ;

Collection particulière, Hessen, Allemagne, de 1978 à 2021 ;

Par descendance dans une collection particulière, Allemagne.

The present composition is known in four other versions. Two reliefs were recorded in the collection of the Prince of Sigmaringen-Hohenzollern in the 19th century; one of these (in stucco) was acquired by the Munich art dealer, Julius Böhler, in 1894, while the other (in papier-maché) is now in the Liebieghaus, Frankfurt (inv. no. 927). Another stucco example was formerly in the Berlin Museums, but lost during the Second World War, while an adaptation of the composition in wood is found at the Stiftskirche Liebfrauen in Baden Baden.

Preserved in fresh condition, this recently discovered version in stucco is a rare survival in this delicate material. The production of reliefs cast in stucco and cartapesta (papier-mâché) was not uncommon in the Late Gothic period and particularly prevalent in the northern Netherlands. The relief at the Liebieghaus, however, has on stylistic grounds been attributed to the Upper Rhine region in the third quarter of the 15th century. Its iconography, including the rare motif of two midwives crossing a stile, appears to be drawn largely from prints by the Upper Rhenish Master E.S.

Although the present relief corresponds closely to the cartapesta version at the Liebieghaus, there are some differences in details and style which may indicate a slightly later dating. It is tempting to propose that the present relief could be the stucco version that was formerly with Julius Böhler. However, since the Sigmaringen inventory lists that relief as measuring 58cm. in height, this is unlikely, unless the measurement was given in error, or the present relief once had a now-lost additional element, of which there is no evidence.

RELATED LITERATURE

Spätgotik am Oberrhein: Meisterwerke der Plastik und des Kunsthandwerks, 1450-1530, exh. cat. Badisches Landesmuseum Karlsruhe, 1970, p. 132, no. 69, pl. 65 ;

W. Schenkluhn, Liebieghaus - Museum Alter Plastik: Nachantike Kleinplastische Bildwerke, Band I, Mittelalter, 11. Jahrhundert bis 1530/40, Melsungen, 1987, pp. 161-164, no. 95.

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La composition de ce relief est connue dans quatre autres versions. Deux reliefs ont été enregistrés dans la collection du prince de Sigmaringen-Hohenzollern au XIX^e siècle ; l'un d'eux (en stuc) a été acquis par le marchand d'art munichois Julius Böhler en 1894, tandis que l'autre (en papier mâché) se trouve aujourd'hui au Liebieghaus, à Francfort (n° inv. 927). Un autre exemplaire en stuc se trouvait auparavant dans les musées de Berlin, mais a disparu durant la Seconde Guerre mondiale, tandis qu'une adaptation de la composition en bois se trouve à la Stiftskirche Liebfrauen à Baden Baden.

En bon état de conservation, cette version en stuc récemment découverte est un rare exemple survivant de ce matériau délicat. La production de reliefs en stuc et en cartapesta (papier mâché) n'était pas rare à l'époque gothique tardive et était particulièrement répandue dans les Pays-Bas septentrionaux. Le relief du Liebieghaus a cependant été attribué, pour des raisons stylistiques, à la région du Rhin supérieur dans le troisième quart du XV^e siècle. Son iconographie, y compris le motif rare de deux sages-femmes emjabant une barrière, semble être largement inspirée des gravures du maître haut-rhénan E.S.

Bien que le présent relief corresponde étroitement à la version en cartapesta du Liebieghaus, il présente quelques différences de détails et stylistiques qui permettent de suggérer une datation légèrement plus tardive. Il est tentant de proposer que notre relief soit la version en stuc qui se trouvait autrefois chez Julius Böhler. Toutefois, comme l'inventaire de Sigmaringen indique que ce relief mesure 58 cm de haut, cette hypothèse est peu probable, à moins que la mesure n'ait été donnée par erreur ou que notre relief ait comporté un élément supplémentaire, aujourd'hui perdu, dont il ne reste aucune trace.

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Spätgotik am Oberrhein: Meisterwerke der Plastik und des Kunsthandwerks, 1450-1530, cat. exp. Badisches Landesmuseum Karlsruhe, 1970, p. 132, n° 69, pl. 65 ;

W. Schenkluhn, Liebieghaus - Museum Alter Plastik: Nachantike Kleinplastische Bildwerke, Band I, Mittelalter, 11. Jahrhundert bis 1530/40, Melsungen, 1987, p. 161-164, n° 95.