Lot 118
  • 118

Thomas Struth

Estimate
5,000 - 7,000 EUR
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Description

  • Thomas Struth
  • 'South Dearborn Street vs Post Office Building, Chicago', 1992
  • photograph
Tirage argentique. Signé, titré, daté et numéroté 2/10 au crayon au verso. Monté sous passe-partout et encadré.

Provenance

Collection DEPFA Bank, Dublin

Condition

This silver print is in excellent overall condition, with light undulation at the upper edge of the print.
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
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Catalogue Note

Thomas Struth fait partie de ces photographes qui ont émergé au milieu des années 1970 de la Kunstakademie de Düsseldorf où il a reçu les enseignements de Gerhard Richter puis de Bernd et Hilla Becher. Dans la lignée de ses tous premiers travaux sur le paysage urbain à Düssseldorf ou New York datés des années 1970, les quatre photographies de 1992 présentées ici (lots 115 - 118) fournissent une archive architecturale et urbaine des plus minutieuses – Atget et Marville viennent à l’esprit – sur Chicago.

Les rues photographiées selon un procédé rigoureux hérité de l’enseignement des Becher sont silencieuses, immobiles et inhabitées, en opposition avec la nature même de la ville: un espace assourdissant, dynamique et grouillant. Aucune présence humaine sur ces photographies n’est visible – ce sont des scènes vides qui attendent l’entrée de leurs acteurs, pourtant, les traces d’activité vibrent dans le paysage cerné de constructions humaines. L’espace architectural ainsi agencé par l’homme est imprégné d'une atmosphère et d'une 'sonorité' qui confèrent à chaque ville une personnalité propre et permet de lire en filigrane la relation inconsciente de ce même espace avec notre condition mentale. C’est d'ailleurs la raison pour laquelle Thomas Struth a appelé son travail sur les paysages urbains: Unconscious Places.