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Brie, Jehan de
Estimate
3,000 - 5,000 EUR
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Description
- Brie, Jehan de
- Le Bon bergier.Paris, Simon Vostre, (vers 1511).
première édition. In-8 (128 x 84 mm).
illustration : grande figure sur bois sur le titre représentant le berger, à genoux, accompagné de son chien, offrant son ouvrage à Charles V.
reliure moderne, signée r. laurent, relieur belge élève de Charles de Samblanx. Maroquin rouge, médaillon à entrelacs dans le style du XVIe siècle, mosaïqué de maroquin noir et serti de filets dorés, dentelle intérieure, tranches dorées.
illustration : grande figure sur bois sur le titre représentant le berger, à genoux, accompagné de son chien, offrant son ouvrage à Charles V.
reliure moderne, signée r. laurent, relieur belge élève de Charles de Samblanx. Maroquin rouge, médaillon à entrelacs dans le style du XVIe siècle, mosaïqué de maroquin noir et serti de filets dorés, dentelle intérieure, tranches dorées.
Provenance
Pierre Berès (cat. 85, n° 40).
Literature
Bechtel, J-102.-- M.-T. Kaiser-Guyot, Le Berger en France aux XIVe et XVe siècles, Klincksieck, 1974. -- Estelle Doudet, La Mort écrite : rites et rhétoriques du trépas au Moyen Age, 2004, p. 139 et ss.
Catalogue Note
La toute première édition de ce traité sur les bergers et les bergères , que l’on considère comme le premier imprimé français sur l’économie agricole. Ce livre rarissime a été beaucoup étudié au XXe siècle, particulièrement au regard des informations pratiques qu’il donne sur la protection sanitaire du troupeau, le berger face à la mort des animaux domestiques, la notion de faute et de responsabilité, l’honneur du berger… Le « bon berger » est un berger qui sait protéger ses bêtes, une notion reprise par Erasme au siècle suivant à propos des chevaux. Le récit biographique précis sur Jean de Brie qui ouvre le traité est particulièrement intéressant : Jean de Brie est né en 1336 et a travaillé en Seine et Marne. Il commence la garde d’animaux à huit ans, s’occupant d’abord des oies, puis des pourceaux, des agneaux, et à l’âge de onze ans de la garde des moutons. En 1364, il entre au service du trésorier de la Sainte Chapelle à Paris, et rédige là son traité en 1379, sans doute assisté par un lettré.