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Adèle Romanée ou Romany ? 1769 - 1846 Paris
Description
- Adèle Romanée ou Romany
- Portrait de Jean Dominique Fabry Garat s'accompagnant à la lyre
- Signé vers le bas à gauche Adèle Romany
- Huile sur toile
- 130 x 97cm ; 51 1/8 by 38 1/8 in. Sans cadre
Exhibited
Literature
Arlequin au museum ou critique en Vaudeville des tableaux du Salon, 17è année, n°3, Paris 1808 pp.19-20;
P. Bordes, Jacques-Louis David, Empire to Exile, Yale University Press and Sterling and Francine Clark Art Institute, 2005, reproduit p. 132, fig. 39.
Condition
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Catalogue Note
Jean-Dominique Fabry Garat est né à Bordeaux en 1774 d'une famille originaire du pays basque fixée à Bordeaux au XVIIIè siècle. Il était fils de l'avocat Dominique Garat, député du Tiers Etat sous la révolution, et de Mademoiselle Gouteyron, fille du chirurgien du maréchal de Saxe.
Fabry-Garat s'illustra dans le domaine de la musique. D'abord élève de Menegozzi, de Ferrari et de Gérard, il reçut également des conseils de son frère, Pierre-Jean Garat, grand baryton du XIXè siècle. Les deux frères firent une carrière de chanteur et composèrent un grand nombre de chansons à la mode au XIXè siècle. Jean-Dominique écrivit notamment Chansons anacréontiques éditées à Paris chez Pleyel.
L'instruement tenu par le chanteur est une lyre guitare ou lyre anacréontique. Sa caisse, qui imitait la forme de la lyre antique était très en vogue dès le début du XIXè siècle. Les croix basques représentées sur la lyre sont probablement une allusion aux origines du chanteur.
Notre tableau, présenté au Salon de 1808 en même temps que quatre autres portraits d'Adèle Romany, reçut une critique élogieuse. On pouvait lire dans l'Arlequin de 1808 "Madame Romany a su cette année se placer parmi nos meilleurs peintres de portraits". La même année le Mercure de France souligne les progrès sensibles accomplis par l'artiste en un an. Son succès au Salon lui valut de faire partie des six portraitistes qui reçurent de l'empereur une médaille d'or.